Enfant de la balle née en 1968, je bénéficie d'une initiation intensive au cinéma. Je grandis entre Paris et l’Afrique noire. Gris-bleu du zinc et rouge brun de la latérite. Je décide de faire du cinéma mon métier, à la sortie de la projection de Fanny & Alexandre d'Ingmar Bergman. J’ai quinze ans .

Après quatre années d’études littéraires, j'intègre l'I.N.S.A.S. en 1989 en «image». Le film de fin d’études que je réalise est un documentaire de création sur l’absence. A partir de 1992 parcours "classique" d'assistante caméra; je fais pendant 10 ans mon "apprentissage".

J'y glane les ingrédients d'une cuisine personnelle que je décide de mettre en pratique à partir de 2003, comme directrice de la photographie.

Parallèlement aux tournages, je travaille comme intervenante et formatrice auprès de différents publics, estudiantin, lycéen, collégien, adulte, cinéphile, néophyte, intermittent, en réorientation...

« Très tôt dans mon métier, j’ai appris deux choses. La première est d’accepter tous les défis et de les affronter avec audace. Ce qui peut vous arriver de pire, c’est d’échouer, et ce n’est pas le plus grave. Il est bien pire d’être timide, car le résultat alors sera banal. (….)

La seconde chose est d’être modeste envers votre réussite et de respecter les vues des gens avec qui vous travaillez. (….)

L’une des qualités les plus vitales pour un chef-opérateur est sa capacité à s’adapter, à rechercher un style qui, bien que personnel, s’inscrive dans le cadre du film sur lequel il travaille. (….)

Plus les choses sont simples -l ‘éclairage aussi bien que les mouvements de caméra- meilleur en général est le résultat.»